Le projet artistique de l’orchestre, tout en repensant dans un même élan les choix de répertoires, la forme du concert, l’ethos du son, s’est bâti sur la création de nouveaux événements dont l’objet était l’invention de nouveaux modèles, ou l’extension de modèles existants. C’est ainsi que furent imaginés l’Académie internationale de création symphonique ou le Léman Lyriques Festival.

Il s’agissait pour le second d’imaginer et concevoir un nouvel évènement mettant en regard les œuvres lyriques romantiques et le « lyrisme » contemporain comme ligne et geste artistique principal. Un sujet poétique, un thème singulier, un mythe, un compositeur emblématique servirent de fil rouge. C’est ainsi que se sont succedées quatre éditions, d’Evian à Genève, sises autour des grands ouvrages wagnériens, mahlériens, straussiens, franco-russes, inscrivant au cœur de la programmation des « œuvres/miroirs » pour instrument soliste et orchestre, voix et orchestre, œuvres récentes ou fruits de commandes. Der Ring ohne worte ou Salomé furent de véritables créations scéniques auxquelles s’adjoignirent poésie, narration, vidéographie. D’illustres interprètes, grandes voix lyriques du moment, partagèrent la scène aux côtés de jeunes artistes.

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Avec le généreux concours de Madame Aline Foriel Destezet,

fondatrice et bienfaitrice du Léman Lyriques Festival